So far away from L.A

Publié le par Riton Lacouenne

Tournoi de Los Angeles, premier tour

Cette nuit, Sébastien a encore perdu. Au premier tour. Contre Vince Spadea. Bien sûr, les premiers sportifs du dimanche hurleraient avec la meute qu’il faut vraiment être une grosse tanche hermaphrodite pour réussir à perdre contre Vince Spadea. Vince Spadea, 34 ans, 100ème mondial, avec un blaze d’arrière latéral du Steaua Bucarest, dont le palmarès compte un titre et un quart de finale en grand chelem il y a presque dix ans. Vraiment, il serait tentant d’accabler le tennisman.

 

Mais pas ici. Pas chez les Frères Lacouenne.

Entre ici Sébastien. Toi qui as et auras toujours notre respect devant l’éternel, sache que nous plaiderons ta cause, à l’heure de l’addition, devant l’Eternel.

 

Pas pour ton palmarès, pourtant éloquent. N°1 français pendant plus de quatre ans, quadruple demi-finaliste en grand chelem, dernier tricolore vainqueur d’un Masters Series, à Bercy en 2001. C’est beau.

 

Mais ce qui est magnifique, c’est l’acharnement à la limite du sacerdoce avec lequel tu as porté haut, à travers ton nom, partout dans le monde pendant plus de dix ans, même sans le savoir, les couleurs de notre passion.

 

Entre ici, Sébastien Grosjean, ambassadeur du sport gras.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article